La construction d’une extension de maison peut être nécessaire lorsque la famille s’agrandit ou bien tout simplement pour gagner plus d’espaces. Ce type de travaux permet d’éviter le déménagement. Cependant, il demande une certaine préparation. Déjà, il faut connaître les dimensions de l’extension et aussi les principales règles ainsi que les démarches obligatoires avant la construction. Pour vous aider à concrétiser votre projet d’agrandissement, découvrez les points suivants.
Connaître les dimensions de l’extension
En termes d’extension, un projet d’agrandissement promet une flexibilité conséquente pour ce qui est de l’aménagement. Cependant, il est difficile de définir les dimensions exactes de l’agrandissement. En revanche, le choix des dimensions dépendra principalement du rôle attribué à ce projet. Il faut savoir que la surface ne sera pas la même pour les différentes pièces de la maison. Dans ce cas, pour tous vos projets d’envergure faites-vous accompagner par un architecte d’intérieur afin de vous guider dans votre projet. Par ailleurs, les indications suivantes pourraient être utiles dans le cadre de ce type de projet.
L’agrandissement d’un salon
Pour un salon, une surface de 20 m² peut être suffisante. Cependant, il faut augmenter jusqu’à 30 m²pour obtenir un grand salon qu’il est possible d’inclure une salle à manger ou bien un coin télé. Il est même possible d’opter pour un salon ouvert sur une cuisine pour se procurer encore plus d’espace.
L’extension d’une chambre
Le but de l’agrandissement de cette pièce est notamment de pouvoir obtenir une chambre supplémentaire. La dimension minimale d’une chambre est normalement de 9 m² afin d’accueillir une armoire et un lit. Cependant, il est possible de l’agrandir jusqu’à 14 m² pour être encore plus à l’aise dans cette pièce. Pour une suite parentale dotée d’un espace douche, l’idéal serait de 15 m² ou plus afin d’accueillir en plus un grand lit, un dressing…
L’agrandissement d’une cuisine
Les dimensions d’une cuisine dépendent grandement des équipements et de l’aménagement voulus. Par ailleurs, une cuisine basique peut subir une extension de 10 m². Si vous comptez y installer un îlot central, il est conseillé de prévoir 15 m² en moyenne.
Les démarches administratives à envisager
Avant de penser à entreprendre les travaux d’extension, il est important de s’informer sur les actions autorisées et interdites sur le terrain en question. L’idéal serait de vérifier le Plan Local d’Urbanisme de la commune pour avoir le cœur net. On y retrouve toutes les règles d’urbanismes associées à ce projet.
Permis de construire et déclaration préalable des travaux
Pour cette étape, les autorisations de travaux dépendent grandement de la dimension du projet et aussi de sa nature. Des fois même, il se pourrait que le projet nécessite le recours à un architecte.
Dans la plupart des cas, la plupart des travaux d’extension nécessitent une demande préalable de travaux. C’est surtout obligatoire si la surface de l’extension est de 5 à 20 m². Elle doit être réalisée auprès de la mairie. L’accord de celle-ci peut être sûr si le projet respecte les normes en vigueur stipulées dans le PLU de la commune. Par ailleurs, en ce qui concerne les extensions plus complexes ou les surélévations, il faudra déposer un permis de construire.
Les obligations envers le voisinage et l’environnement public
Dès le début, il faut avoir connaissance de la servitude de la voie publique. De ce fait, l’extension ne doit en aucun cas bloquer le passage à l’un du voisinage. Il faut mettre en place une servitude de passage pour établir et préserver ce droit. En plus, il est obligatoire de respecter une distance de 3 mètres au minimum entre la clôture qui sépare des voisins et l’extension.